HORA MOLEDET

(Israël)          

Hora moledet

Bohu venatzit et hashalhevet
Venafitzah et ha’or lamerchakim
Eretz mechorah vene’ehevet
At kmo be’otam yamim harechokim.

Az, hava venashuv achshav el admatenu ima
El niroach pardasei eshkoliot
Berinah niktzor, natmin zra’im bedim’ah.
Bachermesh nachtiv kapeinu hanekiot.

Heyah, heyah hopah
Komatenu od nizkofah
Bohu venislol kamah kvishim
Heyah, heyah hopah
Vekadachat shuv nichtofah
Im tzarich navi gam yatushim.


Oz nariyach bezeat apenu
Leket upeah nafrishah mehapat
Shichchah notirah le’atzmeinu
Ubekol gadol nashir shirei tzizvbat.

Im Shmulik veAvremaliah vebeyachad, eizeh yofi
Shuv shirei ro’im nogenet chalilit,
Umezamzim shiri fingan vekofi
Besalon, el mul ha’ach hechashmalit.

Lefazem shirei hameshoreret
Nichsefah nafsheinu kol she yesh balayil.
Mul televiziah lach kineret,
Vehamakhelah chozeret leRachel.

Yelavlev agas, tapuach yedimah,
Dunia metzapeh levaniah chei nafshi,
Harusim belev betoch tochnu pnimah
Yesh susim beshefah, yavu prashim.

Heyah, heyah hopah
Komatenu od nizkofah
Bohu venislol kamah kvishim
Heyah, heyah hopah
Vekadachat shuv nichtofah
Im tzarich navi gam yatushim.
Hora de la patrie

Venez, allumons la flamme
Et diffusons la lumière au loin.
Terre aimée de la patrie,
Tu es comme dans les temps anciens.

Alors, revenons maintenant vers notre mère patrie,
Vers les senteurs des vergers de pamplemousses.
Moissonnons dans l’allégresse, cachons la semence dans les larmes.
Nos mains propres écriront avec la faux.

Heyah, heyah hopah,
Redressons-nous encore,
Venez, construisons quelques routes.
Heyah, heyah hopah,
La fièvre nous emportera,
S’il le faut, nous apporterons aussi les moustiques !


Nous gagnerons de la force à la sueur de notre front,
Nous mettrons à part un coin du champ et la glanure de la récolte,

Et d’une voix forte, nous chanterons des chansons mensongères.

Avec Shmulik et Avremaliah ensemble, comme c’est beau !
De nouveau la flûte joue des airs de pâtres,
On chantonne, une tasse et un café
Dans le salon, face au poêle électrique.

On fredonne les chansons de la poétesse,
Notre âme aspire à ce qui se passe la nuit,
Face à la télévision, pour toi mer de Galilée,
Et le chœur retourne vers Rachel.

Le poirier bourgeonnera, la pomme rougira.
Dunia attend Vania, je le jure,

Les chevaux sont nombreux, venez les cavaliers !

Heyah, heyah hopah,
Redressons-nous encore,
Venez, construisons quelques routes.
Heyah, heyah hopah,
La fièvre nous emportera,
S’il le faut, nous apporterons aussi les moustiques !
Texte : Chizkiya Mala'chi.

Source : Danses d'Israël

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